Les petites bestioles gloutonnes...
 

 


Nous avons reçu un colis.


Nicolas l’a ouvert et...



...Nous avons vu que c’était des chenilles.

 

Nos correspondants nous avaient prêté une serre à papillons, ça tombait bien !

En plus, nous avions lu en classe : « La chenille qui fait des trous ».
Les chenilles étaient toutes petites.

 

Elles étaient arrivées dans un pot avec un couvercle où on voyait plein de petits trous pour qu’elles respirent. Au fond du pot, il y avait une sorte de sable mouillé :

c’était, en fait, de la nourriture pour les larves.

 

Chaque matin, en arrivant en classe, on remarquait que les chenilles étaient de plus en plus grosses et dodues. On les a même mesurées.

 

 

 

 

Un vendredi après-midi, les chenilles ont grimpé et se sont suspendues au couvercle.

Elles étaient agitées, elles dansaient et se secouaient. Alors nous avons pensé qu’elles préparaient leur chrysalide.

 

Comme le week-end arrivait, Mélyssa a emmené les chenilles chez elle. La plus grosse d’entre-elles s’est enfuie et la maman de Mélyssa a eu le temps de la prendre en photo, puis de la remettre dans le pot. Le lundi suivant, nos amies sont revenues enfermées dans des chrysalides.

 

Il a fallu ouvrir le pot, décrocher le papier où étaient suspendues les chrysalides et l’accrocher dans la serre.

 

Dix jours après, le premier papillon est arrivé. Dans la même journée, les autres sont sortis de leur chrysalide.

Les papillons ont secoué leurs ailes, les ont ouvertes pour les faire sécher et les ont étirées pour qu’elles grandissent.

Nous avons pu admirer un papillon qui sortait de sa chrysalide. Nous avons décidé de l’interviewer : il nous a expliqué que le liquide rouge, qu’on prenait pour du sang était du méconium, (l'excédant de couleur résultant de la formation des ailes). Et comme il avait déjà très faim, il nous a demandé un peu d’eau sucrée, des fleurs, des feuilles sèches et de l’herbe.

 

Lundi 6 avril, nous les avons relâchés près du Dôme sur un massif de forcicia.
Deux d’entre eux sont restés un moment, posés sur les mains de Léo et Mélyssa.

Deux autres se sont envolés tout de suite. Le petit dernier ne savait pas bien voler, nous l’avons gardé un jour de plus dans la serre.